Domfront-en-Poiraie : deux nouvelles stations d’autopartage pour booster la mobilité rurale
- Lucas
- 21 juil.
- 2 min de lecture

Un service de proximité qui complète Autofree 61
Depuis la mi-juillet, Domfront-en-Poiraie compte deux voitures 100 % électriques en autopartage, accessibles 7 j/7 de 5h à 21&h30. Elles viennent grossir les rangs d’Autofree 61, le réseau partagé entre Tinchebray Bocage et le Conseil Départemental de l'Orne, répartis sur les communes de l’Orne – preuve que la mobilité partagée gagne du terrain même loin des grandes villes.
Les deux nouvelles stations ont été inaugurées par Bernard Soul et Michelle Pothé, président de la communauté de communes et vice-présidente.
Tarifs pensés pour tous les budgets
Le modèle se veut simple : 5 € la demi-journée ou 8 € la journée, réservation incluse. Un SMS fournit le code d’accès à la boîte à clés. Le service garde ainsi son objectif premier : offrir une solution abordable à celles et ceux qui n’ont pas de véhicule personnel ou souhaitent limiter leurs trajets en voiture thermique.
Un montage financier solide
Derrière ces nouvelles stations, on trouve un investissement financé par un bouquet de partenaires : fonds européens LEADER, Département de l’Orne et Communauté de communes, sans oublier l’engagement de la municipalité. Ce schéma public-privé garantit un démarrage serein tout en laissant la porte ouverte à une autosuffisance à moyen terme.
Clem’, un opérateur déjà bien rodé
Le service repose sur la plateforme Clem’, spécialiste français de l’autopartage électrique en zones rurales et périurbaines – plus de 500 véhicules et 700 points de charge opérés aujourd’hui dans 200 villes et villages. Les usagers domfrontais profiteront donc d’outils éprouvés : inscription 100 % en ligne (ou par téléphone pour les moins connectés), assistance 24/7.
Un pas vers une mobilité plus inclusive
En milieu rural, l’autopartage ne se limite pas à un gadget « écolo ». Il devient un levier d’inclusion sociale : accès à l’emploi, aux soins, aux loisirs… tout en réduisant les émissions de CO₂ et la dépendance au pétrole. Pour les élus locaux, c’est aussi un moyen d’attirer de nouveaux habitants ou visiteurs, rassurés de pouvoir se déplacer facilement sans posséder de voiture.
Et la suite ?
La municipalité envisage déjà de doubler la flotte si le taux d’utilisation suit. À plus long terme, l’objectif est de connecter ces stations aux itinéraires de covoiturage, aux lignes de bus régionales et aux vélos à assistance électrique afin de proposer une chaîne de mobilité vraiment complète.
Envie d’essayer ? Rendez-vous sur clem.mobi ou flashez le QR-code affiché sur les bornes. En quelques clics, la route vous appartient – sans compromis sur le budget ni sur la planète !
